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Noëlle Errenschmidt
« L’Esprit sur toute chair »

Présentation de Noëlle Herrenschmidt

Au jour de la Pentecôte, les yeux se sont ouverts. En ce temps-là, c’était folie que de chanter en d’autres langues que celles de la Bible les merveilles de Dieu. Et voilà que la foule entend la louange du Créateur s’exprimer en d’autres langues. « Ils sont saouls » disaient certains. C’est alors que Pierre s’insurge. Il leur rappelle les paroles du prophète Joël : « Dans les derniers jours je répandrai mon Esprit sur toute chair ». Désormais les yeux peuvent s’ouvrir : l'horizon s'élargit. La louange de Dieu ne s’arrête pas aux frontières de la judaïté. Elle s’exprime de multiples façons.

Noëlle Herrenscmidt a voulu témoigner de la diversité des langues et des religions. Elle s’est promenée le pinceau à la main à travers la France, ouvrant les portes des maisons où l’on prie, regardant le visage des hommes et des femmes qui fréquentent les églises ou les mosquées, les pagodes ou les temples, les carmels ou les synagogues. Elle a tiré de ses déplacements un très beau livre : « Itinéraires spirituels en France, corps et âmes », aux Editions de La Martinière (Paris 2009).

Nous extrayons quelques silhouettes et quelques visages entrevus au fil de l'enquête spirituelle de Noëlle Herrenschmidt dans la France d’aujourd’hui. Le chrétien, sans doute, n’aura pas de peine en contemplant la délicatesse du travail, à déceler le ruissellement de l’Esprit et la diversité qu’il engendre.


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Avec l'aimable autorisation des Editions de La Martinière et de Noëlle Herrenschmidt.

« Venez crions de joie pour le Seigneur,
Acclamons notre rocher notre salut !
Allons jusqu’à lui en rendant grâce,
Oui, le grand Dieu, c’est le Seigneur
Le grand roi au-dessus de tous les dieux.
Il tient en mains les profondeurs de la terre
Et les sommets des montagnes sont à lui ! »


Psaume 94



Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
Adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui il est notre Dieu ;
Nous sommes le peuple qu’il conduit
Le troupeau guidé par sa main.
Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ?

Psaume 94

Que la terre bénisse le Seigneur ;
A lui, haute gloire, louange éternelle…
Et vous les enfants des hommes
Bénissez le Seigneur !
Vous, ses serviteurs,
Bénissez le Seigneur !

Daniel 3, 82...85

Les Esprits et les âmes des justes,
Bénissez le Seigneur !
Les saints et les humbles de cœur,
Bénissez le Seigneur !
A lui, haute gloire, louange éternelle !
Béni sois-tu, Seigneur, au firmament du ciel.
A toi haute gloire, louange éternelle.

Dan 3, 86-88

Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
Il nous a faits et nous sommes à lui,
Nous, son peuple, son troupeau.
Venez dans sa maison lui rendre grâce,
Dans sa demeure chanter ses louanges ;
Rendez-lui grâce et bénissez son nom !
Oui, le Seigneur est bon,
Eternel est son amour,
Sa fidélité demeure d’âge en âge.

Psaume 99





Dieu, tu es mon Dieu,
Je te cherche dès l’aube…
Dans la nuit je me souviens de toi
Et je reste des heures à te parler.
Oui, tu es venu à mon secours ;
Je crie de joie à l’ombre de tes ailes.
Mon âme s’attache à toi,
Ta main droite me soutient.

Psaume 62

A Chanteloube (Périgord), Jigdrel, un moine bouddhiste tibétain, roule des mantras qui serviront à bénir l'intérieur des stupas.
Le mantra est l'expression de la parole purifiée de Bouddha.

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Dans la mosquée de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), un musulman à l'écoute du Coran.
"Dans le Coran, il est dit que nous avons tous le même Dieu. La racine est la même pour les trois religions monothéistes."

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A Chanteloube (Périgord), Enseignement du maître bouddhiste tibétain, Tenga Rinpotché.
"Pour mettre fin à nos souffrances, on ne peut acheter la clef qui nous rend libres (...) Tenga Rinpotché est l'un des seuls à pouvoir nous donner cette clef."

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A Mazille (Saône et Loire), une carmélite en prière.
"Les oraisons du matin et du soir sont les deux piliers de notre vie. Le matin, rendre grâce et nous ouvrir à l'autre. Le soir, s'émerveiller de tout ce qui a été donné..."

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Dans la mosquée de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), des musulmanes se prosternent pendant la prière.
"Se prosterner, c'est chuchoter à la terre le nom de Dieu que les hommes ne sont plus capables d'entendre."

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A l'institut Saint-Serge (Paris), une orthodoxe peint des icônes.
"C'est l'aspect liturgique qui m'attire. Les icônes n'ont rien à voir avec les images pieuses catholiques. Elles reflètent une présence réelle."

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A Mazille (Saône et Loire), une carmélite en prière.
"Nous gagnons notre vie. Nous avons une ferme, 25 hectares de pâturages avec un élevage de moutons (...)
Nous revêtons nos mantaux blanc pour entrer dans l'église, c'est un autre temps."

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A Montreuil (Seine-Saint-Denis), une protestante évangélique.
"L'Eglise évangélique est issue de la Réforme, c'est important de le dire. Elle existe en France depuis 1950 (...)
Pour le culte, nous gardons les bases de la Réforme, avec des formes contemporaines. Ici, on ne s'endort pas."

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Aux Ulis (Essonne), Mickaël, un jeune juif, fait sa "bar-mistva", rite de passage de l'enfance à l'âge adulte.
" J'essayerai de mettre mon intelligence et ma force au service de Dieu, dans l'amour de mon prochain ", déclare Michaël dans son discours de bar-mitsva.

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A Lille (Nord), lors de la fête de Pourim, le rabbin Elie Dahan lit le rouleau d'Esther. Pour clore la fête, un repas est prévu (...)
Le même rabbin, redingote et cravate tombées, entraîne l'assistance dans une danse trépidante.

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A l'institut Saint-Serge (Paris), le père Placide, prêtre orthodoxe, enseigne l'histoire des pères de l'Eglise :
"L'âge d'or des pères de l'Eglise commence au IVème siècle, avec la conversion de l'empereur Constantin."

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A Montreuil (Seine-Saint-Denis), une protestante évangélique.
"La richesse de notre communauté, c'est le brassage des cultures, Noirs et Blancs, illettrés et savants (...) Le tissu social est métissé, on se découvre."

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