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2ème dimanche du carême

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc
Lc 9, 28b-36

Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu'il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d'une blancheur éclatante. Et deux hommes s'entretenaient avec lui : c'étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait se réaliser à Jérusalem. Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, se réveillant, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés. Ces derniers s'en allaient, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est heureux que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu'il disait. Pierre n'avait pas fini de parler, qu'une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu'ils y pénétrèrent. Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j'ai choisi, écoutez-le. » Quand la voix eut retenti, on ne vit plus que Jésus seul. Les disciples gardèrent le silence et, de ce qu'ils avaient vu, ils ne dirent rien à personne à ce moment-là.

L’unité promise
Michel Jondot

Sans arrimage et arrimé
Christine Fontaine

Ombre et Lumière
Michel Jondot


L’unité promise

Une humanité divisée

Comme nous sommes loin les uns des autres ! Quelle distance entre, d’une part, ces 26 personnes qui détiennent à elles seules la moitié des richesses de l’humanité et, d’autre part, ces miséreux qui tentent de s’embarquer pour une traversée de la Méditerranée afin de trouver une terre d’asile et un morceau de pain ! Que de difficultés pour maintenir les liens unissant deux personnes qui s’aiment : les couples se font et se défont ! Pourquoi ne trouvons-nous pas toujours les mots pour nous rejoindre ? Et, à l’intérieur d’une même personne humaine, comment comprendre cette sorte de division qui faisait dire à Paul : « Malheureux homme que je suis… Je sens deux hommes en moi. » Comment se réconcilier avec soi-même quand on prend conscience de la déchirure dans notre histoire personnelle entre ce que nous aurions voulu être dans le passé et ce que nous sommes devenus ? Nous sommes habités par un désir d’unité en nous et entre nous et nous constatons une déchirure qui paraît incurable. Même notre communion à la terre est menacée si nous en croyons les discours des écologistes.

« Ils ne virent plus que Jésus seul »

Que s’est-il réellement passé ce jour où Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean pour s’en aller prier sur une montagne ? Nous n’en saurons jamais rien mais il nous reste un texte assez consistant en lui-même pour nourrir notre réflexion. Luc semble démonter la réalité terrestre comme un horloger démonte les différentes pièces d’une montre pour en discerner le fonctionnement.

C’est d’abord comme une séparation à l’intérieur du groupe des disciples : trois d’entre eux sont séparés des neuf autres. Certes, une sorte de lien semble se manifester entre Jésus et son passé : « Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui. C’étaient Moïse et Elie. » Mais cet entretien est bien vite rompu et Pierre en est exclu : « Ces derniers s’éloignaient de lui » au moment où il s’apprête à prendre la parole. Prise de parole étrange, en vérité ; elle est vite interrompue et ne rejoint personne : « Il ne savait pas ce qu’il disait. » D’ailleurs, est-ce vraiment Pierre qui parle ? Ils sont les uns et les autres à l’écart d’eux-mêmes, entre la veille et le sommeil : « Ils étaient accablés de sommeil » mais, en même temps, ils étaient « éveillés ». Comment un peintre peut-il décrire cette scène ? Certes les vêtements de Jésus sont éclatants de lumière : « une blancheur éblouissante » ; mais, dans le même temps, on baigne dans l’obscurité : « une nuée survint et les couvrit de son ombre. »

Cette série de contradictions est prise à l’intérieur d’une séparation plus radicale, entre la terre et les hauteurs du ciel. Le récit, à son point de départ, se trouve dans la plaine et les quatre hommes la quittent pour gravir la montagne. Au cœur du récit on entend venir d’en-haut la voix qui s’était déjà manifestée au baptême, lorsque le ciel s’était déchiré. Mais cette fois c’est au cœur de la confusion la plus totale : lorsqu’ils furent couverts d’ombre par la nuée « une voix se fit entendre : Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi. Ecoutez-le. » Avec cette voix, tout s’éclaire : les contradictions se résolvent en Jésus. « Pendant que la voix se faisait entendre, il n’y avait plus que Jésus seul. »

« Qu’ils soient un comme nous sommes un ! »

Certes, nous souffrons de toutes les contradictions qui empêchent l’unité dont nous rêvons. Il nous est proposé de croire que cette traversée de l’ombre débouche sur la lumière ; Jésus est cette lumière : « Je suis la lumière du monde ! » Dans la lettre aux Philippiens que la liturgie nous fait entendre aujourd’hui, Paul sait retraduire dans son langage le mystère de la transfiguration : « Nous avons notre citoyenneté dans les cieux, d’où nous attendons le Seigneur Jésus-Christ, lui qui transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux. »

On ne peut lire le récit d’aujourd’hui, sans avoir à l’esprit la prière de Jésus à l’heure qui suivait son dernier repas : « Qu’ils soient Un comme nous sommes Un. » L’unité dont l’absence nous fait souffrir est un souhait et une visée et il est dangereux de prétendre qu’on y est déjà arrivé. C’est faire le malheur des hommes que de prétendre en faire un même corps. C’était l’erreur des habitants de Babel qui voulaient enfermer tous les hommes dans un même langage. C’était l’erreur des régimes totalitaires du siècle dernier qui voulaient réduire l’humanité à une seule race ou à un seul parti. C’est parfois l’erreur de l’Eglise lorsqu’elle veut imposer le même credo à tous les hommes ou lorsqu’elle voudrait qu’il n’y ait d’autre morale que celle qui vient de Rome. C’est l’erreur de tous ceux, chrétiens ou non, qui, se tournant vers autrui, prétendent le contraindre à accueillir une vérité métaphysique dont ils seraient les dépositaires.

Est-ce à dire qu’il faille attendre passivement que surgisse de nouveau le Messie envoyé par Dieu ? Ce serait mal comprendre le message de Jésus. Certes l’unité en nous et entre nous est à souhaiter mais elle est aussi à construire. Les chrétiens croient que l’humanité a en elle une force – ils l’appellent Esprit-Saint – susceptible de guérir les déchirures, de faire reculer la violence, de réconcilier les ennemis, d’apaiser les consciences en pratiquant le pardon. Lorsqu’on réussit à renforcer les liens entre les humains, à leur permettre de parler sans se condamner, à s’arracher à toutes les divisions imaginables, c’est déjà, aux yeux des chrétiens, le retour du Christ et l’arrachement à l’ombre qui nous recouvre tous.

Michel Jondot

Sans arrimage et arrimé

Le mystère

Comment vit-il avec nous ? Comment vivons-nous avec lui ? Qu’est-ce que je dis lorsque je déclare croire en Dieu ? Et lorsque les autres me disent qu’ils sont croyants, font-ils la même expérience que moi ? D’ailleurs… suis-je vraiment croyant ? La foi pour moi comporte tant de ténèbres ! Pourtant, je ne peux pas ne pas dire « je crois », mais, en le disant, je ne sais pas ce que je dis. Je suis dépassé par ce que je dis. Dieu me demeure si lointain, et en même temps Il me fascine… Je le crois loin de moi, et voici qu’Il m’assaille... Mais je parle de Lui comme s’Il était l’un de nous. Je ne sais pas ce que je dis !... Lorsque je dis « Dieu », je ne sais pas…, je ne comprends pas…, ou je comprends trop, mais alors je découvre qu’Il est autre que ce que je peux dire de Lui, autre…, tellement autre…, et proche… et d’autant plus lointain qu’Il est proche, et d’autant plus proche qu’Il est lointain…
Que se lève le voile qui me cache la face de Dieu !
Que se révèle Celui qui me saisit sans que je puisse le retenir !
Que s’éclaire le mystère qui m’habite !

La nuée lumineuse

Dieu… la gloire de Dieu illumine le corps de Jésus. Au cœur de l’homme brille la gloire de Dieu. Moïse et Elie s’entretiennent avec lui. Ils sont pris dans la même lumière, emportés dans la même splendeur. Ils se parlent simplement, sans trouble ni peur.

En face d’eux, les apôtres sont dépassés ; Pierre tente de se joindre à a conversation mais « il ne savait que dire tant était grande leur frayeur ».

Pierre tente d’arrimer le ciel, il tente de s’arrimer quelque part, en proposant de dresser trois tentes pour planter en terre une demeure où puissent se fixer les habitants du ciel.

Mais ils n’arrimeront pas le ciel, ils ne pourront fixer aucun repère. Voici qu’à l’instant même où Pierre se propose de le faire, la gloire de Dieu s’approche encore davantage : ombre et nuée les enveloppent, la lumière du ciel se fait ténèbres. Le ciel ne les éclaire plus… le corps de Jésus se voile, la vision s’efface… est-elle lumière ou ténèbres cette nuée qui les prend sous son ombre ?

De la rencontre de Dieu… on ne peut rien dire… elle coupe la parole et casse tout savoir. Elle illumine autant qu’elle enténèbre.

Les apôtres sont emportés dans le Mystère. Ils sont dépassés et ils ont peur. Ils sont dépassés par Dieu qui arrive. Alors du ciel une voix se fait entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le ». Seule demeure cette parole qu’ils reçoivent sans comprendre ; un appel, une voix venue d’ailleurs, les ébranlent jusqu’au plus intime d’eux-mêmes. Une voix, venue dont ne sait où, leur demande de demeurer arrimés seulement à la parole du Fils de Dieu.

L'arrachement

« Sans arrimage et arrimé tout entier me vais consumant », dira Jean de la Croix.

L’expérience de Dieu arrache toujours tous nos repères.

Dans une vie d’homme, lorsque Dieu passe, il arrache tout ce qui nous retient dans nos habitudes, notre savoir et notre jugement. Dieu décentre celui qu’il rencontre, il l’ouvre sur ce qui le dépasse.

Alors la parole humaine devient impuissante à dire ce qui nous arrive.

La rencontre de Dieu se fait au plus intime de chacun, là où nos yeux sont aveuglés comme par une lumière trop vive, là où toute parole est impossible. Nous sommes alors invités à lâcher tout repère, pour nous laisser emporter dans le mystère… dans la sagesse de Dieu… Insoutenable rencontre qui nous fait crier de bonheur : « Il est heureux que nous soyons ici », dit Pierre et nous fait vibrer de peur : « ils étaient remplis de frayeur. » Insoutenable rencontre dont on ne peut rien dire : « Jésus leur demande de se taire. »

Nous ne savons plus alors où nous avons les pieds. Nous ignorons où sont les autres et où est Dieu… Nous ne comprenons pas où nous sommes. Seule demeure alors pour chacun cette parole : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le. »

L'arrimage

Au jour de la Transfiguration, Jésus révèle à ses trois hommes ce qui se passera au cœur de chaque croyant après la résurrection. Sur cette montagne de la Transfiguration, Jésus demeure d’une certaine manière à distance : les apôtres le voient, il est devant eux. Après la résurrection, ils découvrent que la lumière de Dieu est au cœur de chacun. Dieu n’est plus extérieur à l’homme, il est plus intime que le plus intime de lui-même.

Vivre en enfants de lumière, à la suite de Jésus, les emportera sans cesse des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie. Sans arrimage… arrimés pourtant à la Parole de Dieu, à l’écoute du Verbe, qui les fera passer des ténèbres à la lumière et les renouvellera de jour en jour. Chaque jour, un monde ancien s’efface, un monde nouveau est déjà là. Une lumière nouvelle éclaire celui qui demeure à l’écoute de la « Bonne Nouvelle de Jésus Christ ». Un jour nouveau se lève pour celui qui se laisse saisir par la Parole de Dieu, commander par l’Evangile.

Celui qui consent à se laisser emporter là où la Parole de Dieu le dépasse, celui qui consent à lâcher tout repère, à mourir à lui-même, celui-là ressuscite avec Jésus. En son nom, il pourra parler. Il dira à tout homme que cette Bonne Nouvelle n’est pas le privilège de quelques-uns, mais qu’elle est pour l’humanité entière. Il révèlera que, là où l’on est dépassé par ce qui nous arrive, Dieu nous rejoint.

Christine Fontaine


Ombre et Lumière

« La nuit de feu »

Ecoutant ce texte de la Transfiguration, j’ai présent à l’esprit le récent récit qu’a fait de sa conversion un écrivain de notre temps. Eric- Emmanuel Schmidt raconte qu’il faisait un voyage avec un groupe dans le désert du Sahara. Voici que ses pas, sans qu’il s’en aperçoive, le mettent à l’écart de ses compagnons : il est perdu, loin de toute repère, acculé à passer sa nuit dans le désert. Il peut s’attendre à mourir et pourtant il a brusquement l’intuition que ce monde n’est pas limité à ce que nos yeux en voient ni à ce que notre raison peut en dire. Loin de penser à la mort il se laisse envahir par ce sentiment que notre monde est dépassé par un univers autre que celui que nous connaissons et qui pourtant le rejoint. Il se laisse envahir aussi par la conscience que la vie humaine déborde le temps passé dans notre histoire et débouche sur un temps qui n’est plus marqué par la mort. Jusqu’à cette nuit, E.E. Schmitt était un philosophe rationaliste qui avait l’art d’écarter toutes les preuves de l’existence de Dieu. A partir de cette nuit son intelligence s’ouvrait sur un horizon qui ne se réduisait pas à ce que les sens ou l’intelligence peuvent en découvrir.

En rapportant cette expérience du désert, l’auteur décrit en quel décor elle fut vécue. Le paysage nocturne avait des dimensions gigantesques et le regard était frappé par les contrastes. L’obscurité de la nuit était traversée par l’éclat des étoiles qui donnait au sable et aux rochers une couleur lumineuse. « La nuit de feu » : le titre du livre traduit bien cette étrange alliance de l’ombre et de la lumière dont il fit l’expérience.

Une lumière venant on ne sait d’où

Ombre et lumière : telle est bien l’expérience de Pierre, Jacques et Jean au jour où ils découvraient le mystère de leur maître. Pendant un temps ils ne virent guère en Jésus qu’un rabbi séduisant et un thaumaturge étonnant. A l’écart des Palestiniens qu’ils rencontrent au fil des jours, au moins pour un instant ils ont l’intuition que celui en qui ils voyaient le fils du charpentier était traversé par une lumière venant on ne sait d’où. La blancheur du vêtement en fait apparaître le travail. La voix qui s’était fait entendre au début de la vie publique de Jésus prend tout son sens : « Celui-ci est mon Fils. » La voix de Dieu qu’ils appellent Père, après s’être manifestée dans les commandements transmis par Moïse et les discours des prophètes – Elie et les autres - se rend visible au milieu d’une existence assombrie par la mort. Se manifeste un monde dont on n’avait pas l’idée dans laquelle Pierre aurait aimé se reposer : « Maître, il est bon que nous soyons ici ! Faisons trois tentes ! » En réalité, cet épisode n’est qu’une parenthèse qui fait jaillir l’espérance au cœur d’un univers que la nuit semble recouvrir. Très vite ils retrouvent la réalité : « ils ne virent plus que Jésus seul » non plus revêtu d’une aube immaculée mais dans les vêtements souillés par la poussière ou par la boue que soulèvent leurs pas sur les chemins de Palestine.

Cette transfiguration anticipe la Résurrection que nous nous apprêtons à célébrer. Le vêtement blanc et lumineux du jour de la Transfiguration se retrouve auprès du tombeau : le personnage que rencontre un groupe de femmes « avait l’aspect de l’éclair et sa robe était blanche comme neige ».

Pierre, Jacques, Jean ainsi que quelques autres surent réagir lorsque Jésus fut définitivement enlevé à leurs yeux. Ils allèrent là où ils percevaient que leur Maître les envoyait à travers les pays de l’Empire romain qu’ils considéraient comme « la terre habitée ». Ils s’enfouirent dans l’histoire de leurs contemporains mais avec un certain regard. Ils savaient déceler, dans la misère humaine, la voix de ce Père qui s’était fait entendre à eux, un jour sur la montagne.

Un autre regard

Comme Eric-Emmanuel Schmitt, très souvent les croyants ont fait une expérience assez semblable à celle de Pierre, Jacques Jean et quelques autres. Un événement dans leur vie leur ouvre les yeux. A la suite d’un amour ou d’un deuil, après un succès, un échec ou un deuil, devant un paysage grandiose, ils ont une intuition qui touche à l’évidence : l’histoire, la vie humaine sont autres que ce qu’ils paraissent. Au cœur et au-delà de la figure de ce qui passe, ils sont prêts à croire qu’une autre figure est à découvrir. Beaucoup n’ont peut-être pas fait cette expérience, mais s’ils sont croyants ils acceptent de recevoir le message des apôtres.

Le récit de la Transfiguration est là pour nous rappeler que les paroles de l’Evangile nous invitent à la vigilance. Il s’agit de percevoir les appels de Celui dont la voix s’est fait entendre sur la montagne, la voix du Père. L’écoute de ce récit nous renvoie à l’écoute de nos contemporains. Disant cela je songe à une scène d’un film ancien de Maurice Cloche : Monsieur Vincent. Un changement s’opère en lui lorsqu’il découvre la misère humaine et le drame de ces enfants que les mamans déposent au porche des églises, incapables qu’elles sont de les nourrir. « Pardon, Seigneur, dit Vincent, je ne savais pas ! » Comme Vincent, il nous faut ouvrir les yeux, sortir de l’ignorance en écoutant les appels qui surgissent de « ce pays de l’ombre ». Ils nous sont adressés pour que nous y apportions, dans la mesure de nos moyens, un reflet de la lumière.

Méditons ces deux paroles de Jésus : « Je suis la lumière du monde », dit-il devant ses apôtres. Il dit encore à ses disciples : « Vous êtes la lumière du monde. » N’ayons pas peur de le dire, nous découvrirons la lumière de Dieu dans la mesure où nous articulerons notre existence sur celle de Jésus : nous avons à lui devenir semblables. Croyants nous avons à devenir lumière pour le monde.

Michel Jondot