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Marie-Camille

Tout d'abord vous redire la joie que me procure la découverte de votre site, découverte commencée il y a quelques jours et renouvelée depuis... Je me sens en complète adéquation avec tout ce que j'y lis et c'est tellement libérateur et réconfortant !

J'aurais tendance à rapprocher l'excommunication de l'attitude de la mère qui exclut de sa vie sa fille divorcée
(article de Christine Fontaire : "Trop d'interdits ?"); Dieu, qui nous aime de façon parfaite, peut-il nous excommunier ? Surtout dans ce cas : une petite fille violée par son père et qui va en mourir. Le médecin ne peut faire autrement que de la sauver, c'est son métier, sa vocation, sa raison d'être, et bien que l'avortement et l'arrêt d'une vie en gestation soit une douleur pour la profession, la majorité des médecins dans le monde en feraient autant. L'attachement à la loi que démontre cette excommunication fait peur.

Peut-on imaginer Dieu lui-même désirant cette excommunication et écartant ce médecin des sacrements, peut-on imaginer Dieu désirant n'importe quelle excommunication ?

Je suis personnellement divorcée-remariée. Quand j'ai quitté mon mari (pour un autre), un prêtre de ma famille m'a proposé de faire annuler mon mariage (de 24 ans et avec trois enfants) ; j'ai refusé énergiquement ; ç'aurait été renier une partie de ma vie et l'amour et la foi que j'avais donnés sincèrement à l'époque à ce conjoint. Vis-à-vis de Dieu, j'assume ce divorce et me présente à Lui avec toute ma vie déroulée et avec ce deuxième amour que je revendique (parfois, les membres d'un couple évoluent différemmment dans une vie et l'accord n'est plus possible) ; bien sûr, j'ai commis des erreurs, des péchés, mais cette annulation, même venant de Rome, n'aurait été pour moi qu'un "gommage" artificiel. Par ailleurs, l'interdiction de l'Eucharistie est une souffrance, ressentie comme une injustice, et parfois transgressée.

Bien fraternellement.