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Quelques questions à propos de cet article beau et bien pensé.
- Quand un cataclysme s'abat sur un peuple, quand tous les habitants d'une ville sont emportés dans un même malheur, quand on sombre ainsi dans la confusion, comment penser ce que vous appelez le rapport à l'Autre ?
- Quand "on boit à la source", quand on se laisse déporter soi-même pour aider un ami dans le besoin ou pour se lancer dans une aventure désintéressée, doit-on nécessairement y reconnaître l'intervention de Dieu ?
- Dans le fond (c'est-à-dire là où coule la source), n'y-a-t-il aucune différence entre l'Alliance nouée avec Abraham autrefois et nous-mêmes aujourd'hui? Dans la mesure, bien sûr, où nous vivons à la hauteur de notre condition humaine !
Continuez à nous fournir des aliments spirituels de cette qualité. Merci !
Je ne suis pas croyante et je me demande pourquoi vous appelez "Dieu" cet Autre qui nous permet de sortir de nous-mêmes et de nous tourner vers autrui ? Ne connaissez-vous pas des hommes et des femmes qui n'ont pas besoin de Dieu pour sortir d'eux-mêmes et vivre autrement que dans la confusion ?
Je relis cet article et je me pose encore d'autres questions :
- Quelle unité Dieu veut-il pour l’Église et le monde ?
- Que penser des siècles de chrétienté où l’Église imposait au monde son modèle de vie en société ? Une seule foi, une seule loi pour tous. Aujourd'hui encore, l’Église a sa morale : on ne peut pas la lui reprocher. Mais pourquoi prétend-elle que cette morale s'impose à tous les hommes ?
