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Marie-France D., le 3/10/2014

Merci pour ce beau texte sur l'admission à l'eucharistie pour les chrétiens en situation délicate, qui fait entrer dans la profondeur plutôt que la polémique. Bonne fête de la St François d'Assise, en ces temps de célébration de la fête du Kippur et de celle de l'Aïd. Que ces célébrations soient l'occasion pour les croyants de contribuer au rapprochement entre les hommes... C'est dans cet esprit que je vivrai la célébration de la St François, mon saint patron et celui de ma paroisse ce dimanche !

Yann R., le 3/10/2014

Merci pour cette très belle mise au point.

Marianne H., le 3/10/2014

Beau travail, félicitations, espérons qu'il soit porteur de lumière au niveau du coeur et de l'intelligence, comme il l'est en ligne !

Roger C., le 3/10/2014

MERCI POUR CE MESSAGE qui rejoint ce que je crois... AMITIES

Alice G., le 4/10/2014

Bonjour, Je suis m'inquiète de ce synode et votre prise de position me désole. Un ami m'avait envoyé une photo d'un dictateur recevant la communion des mains d'un prêtre. Il me disait être choqué et je lui ai répondu que le Christ est venu pour les pécheurs et donc je ne voyais pas matière à être choqué/e par cette photo. Je n'accepte pas l'idée d'une loi instaurée par l' Eglise car le christ nous a donné un seul commandement :AIMER Dieu et les autres. Avons-nous à dire à l' autre comment il/elle doit vivre ? L'Amour entraine le respect pour l'autre. Lui laisser la liberté de choisir son chemin...
J'ai regardé l'épisode de la femme adultère. Cette femme est emmenée de force devant Jésus. Que pouvait-elle attendre de cet homme, elle qui savait le mauvais sort qui lui était réservé. Que pouvait-elle attendre de cet homme qui dit : " que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre. ??? Le Christ a proclamé la loi. Mais, lui qui pouvait, n'a pas jeté la pierre... rendant ainsi cette loi inopérante... Puis le Christ a rencontré cette femme. Il ne l'a pas enfermé dans sa faute passéee mais lui a donné une deuxième vie, lui donne la force de se jeter vers l'avenir...Enfin, je me désole lorsqu'on dit qu'il faut une hiérarchie dans l'Eglise. NON !!! Le Bon Pasteur s'est fait agneau, au service de ses frères et soeurs. Soyons tous et toutes bon Pasteur et Agneau ... Voilà, je m'inquiète pour ce Synode. François avait soulevé l'espoir en faisant participer les fidèles mais que reste-t-il de cette participation !!! D'abord le secret de la synthèse, puis le document préparatoire élaboré au Vatican.!!! Las !!!

Nicodème (équipe animatrice), le 5/10/2014

En réponse à Alice : Nous écrivons que décider de communier relève de la foi et non de l'obéissance à des lois; la question du DROIT des divorcés remariés ne se pose pas puisque personne n'en a le droit. Les divorcés remariés pas plus et pas moins que les autres.
En Nota Bene, nous précisons que St Ambroise a excommunié (un temps) un empereur mais que cela n'a jamais fait loi dans l'Eglise. De votre côté vous pensez que même Hitler (s'il avait été catholique) n'aurait pas du être "excommunié". Vous avez peut-être raison puisque Jésus n'a pas même refusé la communion à Judas, comme nous l'avons écrit. Cela se discute. Mais nous comprenons mal que notre position, si proche de la vôtre, vous désole.

Jean-Claude, le 5/10/2014

Ce texte dit exactement ce que je crois et que je n'arrivais pas à me formuler clairement. Il est merveilleux ! Merci !

Alice, le 6/10/2014

Alors, pourquoi commencer par mettre une vision négative:"Nul ne peut prétendre avoir droit de communier". Est-ce là la vision du Christ ? Je pense qu'il vaut mieux dire : chaque personne a le droit inaliénable de communier, d'aller vers le Christ qu'on n'a pas le droit de lui refuser, de rencontrer le Christ qui vient vers elle et même de le Reconnaître.
Puis-je dire que je ne comprends rien à ce langage " obéissance à la loi " ou " obéissance à la foi ", je suis peut-être rebelle mais l'obéissance ne me donne de l'urticaire, la nécessité d'une hiérarchie aussi... Le Christ nous a fait découvrir que nous sommes tous et toutes frères et soeurs et que nous sommes invité/es à être serviteur ! Enfin, suis-je encore d'Eglise? Désolée, je suis encore trop blessée !!!

Nicodème, le 6/10/2014

Réponse à Alice : Personne n'a le droit de communier parce que la communion n'est pas de l'ordre du droit, comme l'amour n'est pas de l'ordre du droit. Si quelqu'un (ou Dieu lui-même) vous disait : " je t'aime par devoir "... vous comprendriez, à juste titre, que vous n'êtes guère aimable à ses yeux. La communion est de l'ordre de l'Amour et pas de l'ordre du droit.
Les catholiques reconnaissent une hiérarchie. Mais son pouvoir n'est pas absolu. Elle n'a pas pouvoir d'interdire la communion à un croyant, à notre avis. Nous invitons donc ceux qui le croient comme nous à échapper aux débats actuels du synode sur le DROIT des divorcés remariés à communier. La décision de communier, à notre avis, ne peut dépendre du pape ou des évêques. Les divorcés remariés (entre autres) accorderaient, selon nous, trop de pouvoir à la hiérarchie s'ils attendaient d'elle une décision qu'ils sont seuls à pouvoir prendre.
Nous parlons de l'obéissance de la foi parce que la foi n'est pas de l'ordre de la raison ou des sentiments. Suivre Jésus dépasse tout ce qu'on peut concevoir ou imaginer. Communier n'est pas une affaire de " conscience " mais de désir : est-ce que je crois que Dieu désire s'incarner dans mon existence et est-ce que je désire vivre cette relation d'alliance mystérieuse avec lui ?

Alice, le 7/10/2014

Merci infiniment pour votre accueil, votre écoute et pour le dialogue existant. Je crois que j'ai un problème de vocabulaire. Je trouve curieux que l'on commence par dire que personne n'a le droit de communier alors que l'Eglise l'interdit seulement à certaines personnes ! Ce n'est pas une question de droit, alors que nous répète-t-on ?
Vous parlez aussi d'obéissance mais ce mot est chargé d'un trop lourd passé, n'a-t-il pas engendré durant des siècles et des siècles l'asservissement des fidèles ? Quelle n'est pas ma souffrance lorsque j'ai, à la dernière visite pastorale de l'archevêque, cru entendre, à chaque rencontre : " c'est comme monsieur le comte voudra "... lorsque j'entends des proches dire : on doit croire ce que dit le pape et c'est devenu une telle vénération qu'on ne peut pas émettre une critique...
Le Christ n'a pas dit : " Bienheureuses les personnes obéissantes !" comme il n'a pas dit : " bienheureuses celles qui prient, jeûnent...! " Il nous a dit d'être levain dans la pâte, donc au coeur du monde et d'être le sel de la terre, que j'ai traduit par " être rebelle pour donner du goût à la vie "... Je voudrais aussi vous signaler la fin de Jour du Seigneur de dimanche dernier (05/10/14) où après la messe, il y a eu, au sujet des personnes divorcées-remariées, une rencontre et une discussion enrichissantes et proclamant la joie de l'espérance car , " enfin, il y a un débat dans l'Eglise " !
Merci !

Elias, le 7/10/2014

J'ai écouté sur France-Inter hier soir une émission ("le téléphone sonne") sur le synode. Je venais de lire votre déclaration que je partage. J'ai été très étonné qu'aucun des intervenants (évêque ou laïcs) ne reprenne votre argumentation. Les lois à 0% qui manifestent que nous sommes TOUS pécheurs et tous aimés gratuitement, Mgr Lalane ne connaît pas !
J'ai par ailleurs été choqué qu'il déclare qu'après un temps de pénitence, on pourrait peut-être envisager que les divorcés remariés puissent communier. Il croit peut-être qu'on divorce par plaisir ou par insouciance et que par conséquent il faut s'en repentir... Le divorce est une blessure et le demeure même après un second mariage. On a cru pouvoir s'aimer toujours et on a vécu un échec grave. Ne pensez-vous pas que cette "pénitence" est superflue ? Que c'est encore en rajouter à la souffrance ? Je trouve tous ces discours inhumains.
Merci de rappeler que le pouvoir de la hiérarchie a des limites !

Jean-Pierre J., le 27/10/2014

Salut fraternel à tous,
Je viens dire que je partage l’esprit de cette déclaration.
Pour nous qui croyons au mystère d’un Dieu qui s’incarne en Jésus-Christ avec l’aide de l’Esprit pour partager le sort de l’humanité et vaincre la mort par sa résurrection, quand nous parlons de “loi“ et d’amour, nous ne sommes pas dans le domaine du droit et des droits, mais dans celui du don et de la vie.
Partager le repas eucharistique, n’est pas ni un devoir, ni un droit, mais une réponse personnelle à un don et une participation à une communauté qui reconnaît la présence du Christ en son sein.
Un peu comme Alice, j’aurai tendance à être allergique à la notion de hiérarchie, mais je suis sensible à la notion d’autorité dans la mesure où elle est synonyme de repères acceptés.
Avec mon épouse, nous avons eu la chance de partager deux ans de fiançailles et 55 ans de vie communes.Ce que nous en avons retenu c’est que chaque jour, était un nouvel engagement dans un amour qui se construisait et évoluait, mais autour d’un projet partagé et toujours en demandant l’aide de Dieu.
Je me souviens de ma promesse scout, où je disais, s’il plait à Dieu toujours quand à la durée de cet engagement.
Nous avons signé la lettre de soutien à notre pape sur
http://www.baptises.fr/
Nous souffrons des prises de positions telles que celle exprimées par “la manif pour tous“ et toute cette montée de l’exclusion et de la pauvreté dans des messages de haine. De voir la “religion“ servir la haine, de voir des humains prétendre parler “au nom de “Dieu“. Mais dans le même temps nous gardons espoir, car nous avons confiance dans l’AMOUR de Dieu et dans la puissance de l’Esprit.
Alors nous nous consacrons à cette petite phrase que Jésus nous a appris dans le notre père : “Que ton règne vienne » et nous essayons avec nos faiblesses de participer à la venue de ce règne, celui des béatitudes.
Merci pour ces témoignages qui nous aident sur cette voie du témoignage plus que de celui du jugement. Qui sommes nous pour juger les autres ?